Optimisation de l’API en pratique : comment respecter les limites et améliorer les performances avec moins d’appels #

Dans le passé, SeaTable ne proposait que des limites générales à la minute et à la journée pour l’utilisation de son API. Ces limites visaient à empêcher les abus ou le code défectueux avec des boucles excessives. En tant que solution cloud, ce type de protection est essentiel pour garantir la performance et la disponibilité pour tous les utilisateurs. Sans ces restrictions, quelques utilisateurs intensifs pourraient surcharger le système et compromettre la stabilité globale.

Avec la mise à jour de début juillet 2025, SeaTable a introduit les limites d’API par équipe. En plus des limites générales précédentes, il existe désormais des restrictions en fonction de la taille de l’équipe. L’objectif : plus de transparence, d’équité et un contrôle ciblé de l’utilisation de l’API. Les nouvelles limites sont :

  • SeaTable Cloud Free : 3 000 appels API par mois (forfait)
  • SeaTable Cloud Plus : 10 000 appels API par mois et par utilisateur
  • SeaTable Cloud Enterprise : 50 000 appels API par mois et par utilisateur

Grâce à ces limites généreuses, aucune équipe ne devrait rencontrer de difficultés pour respecter les exigences lors d’une utilisation normale. Même les projets plus importants peuvent généralement fonctionner sans problème. Cependant, ceux qui utilisent l’API de manière intensive devraient vérifier et optimiser régulièrement leur utilisation. Vous trouverez ci-dessous des stratégies éprouvées pour faire plus avec moins d’appels API tout en améliorant les performances de vos applications.

De nombreux outils d’automatisation comme Zapier, Make.com, n8n ou les cron jobs classiques effectuent des requêtes à intervalles fixes, que les données aient changé ou non. Il n’est souvent pas pertinent de charger régulièrement des données la nuit ou le week-end lorsque personne n’en a besoin. Vérifiez si vous pouvez limiter les routines à des plages horaires pertinentes ou les mettre en pause pendant les périodes inactives. Cela permet d’économiser des appels API inutiles et de réduire la charge système. Les outils modernes d’automatisation offrent de nombreuses options de configuration à exploiter pleinement.

Les automatisations n’ont pas besoin de tourner 24h/24
Cette condition IF dans n8n, par exemple, met en pause l’exécution le week-end.

Je vois souvent tous les enregistrements d’une base SeaTable récupérés d’abord, puis filtrés. Cela génère un trafic inutile et des temps de chargement longs. Utilisez plutôt des vues ou des clauses WHERE pour ne récupérer que les enregistrements nécessaires. Cette optimisation devient d’autant plus importante que vos données augmentent. Les experts utilisent aussi la colonne « formule » de SeaTable pour définir des filtres personnalisés directement dans la base. Ainsi, vous limitez à l’avance les données transmises par l’API et économisez des ressources précieuses.

En raison de la structure relationnelle de SeaTable, il est courant de récupérer d’abord des lignes de la Table 1 puis d’effectuer d’autres appels API pour suivre les liens dans ces colonnes. Cette méthode peut rapidement multiplier le nombre d’appels nécessaires. Utilisez autant que possible la fonction Lookup pour afficher les informations directement dans la première table. Vous éviterez ainsi de nombreux appels supplémentaires et rendrez vos requêtes plus efficaces.

Récupérez les informations pertinentes dans la table principale via un lookup pour éviter des appels API répétés

De nombreux processus accèdent régulièrement à des données qui changent rarement, voire jamais. Dans ces cas, le caching est pertinent. Stockez les données localement ou côté serveur pour éviter des appels API répétés. Exemple : sur notre ancien site WordPress, les pages modèles étaient générées depuis une base SeaTable. Au lieu de récupérer les données à chaque visite, nous les chargions une fois par jour, les rendions en HTML, puis ne servions plus que le HTML. Un seul appel API par jour suffisait alors pour servir efficacement un nombre illimité de visites.

Le cache peut aussi être utilisé à d’autres niveaux, par exemple en stockant les réponses API dans votre backend ou côté client, tant que les données n’ont pas besoin d’être constamment actualisées.

Avec l’introduction des limites d’équipe, il est plus important que jamais d’investir dans un code propre et efficace. Mais même sans limites, cet effort est payant :

  • Moins d’appels API = exécution plus rapide
  • Code plus court, plus facile à maintenir
  • Moins d’erreurs et meilleure évolutivité
  • Coûts réduits à mesure que l’utilisation augmente
  • Plus de transparence grâce à des requêtes structurées

Les limites d’équipe ne sont pas un obstacle mais un moteur pour de meilleures solutions. Ceux qui utilisent l’API SeaTable intelligemment économisent des ressources et garantissent des applications plus robustes et performantes. Un code efficace reste la clé, peu importe les limites.

Mon conseil : ne voyez pas les limites comme une contrainte mais comme une opportunité d’optimisation. Optimisez votre utilisation de l’API et profitez de workflows plus rapides, fiables et pérennes !

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